Sir & Kaos //
NoRulesCorp /// Une interview de Tarek
A quel moment as-tu connu tes premiers tags et tes premiers graffes ? Où ? Avec qui ?
Kaos : À bourges, j’habitais un quartier populaire (La Chancelle) j’ai vu mon premier graff à 5 ans pas loin de la MJC c’était du old school avec des décors de dingue. À 8 ans, j’allais voir ma famille à Aubervilliers, Stalingrad (ce quartier me foutait les boules) je prenais le métro tout seul et les graffs de la ligne 5 me scotchaient les mains collées à la vitre pour voir clair sous les tunnels.
Sir : Paname ! Gamin, quand j’allais à Paris, j’avais toujours le nez collé à la vitre que ce soit dans le métro ou en arrivant en bus par autoroute, j’étais bluffé. Puis à Bourges (d’où l’on est originaires), il y avait la friche culturelle d’Emmetrop où, ados, on a découvert les graffs des ACC. Gros niveau !
Quand est-ce que tu as commencé à taguer et à
graffer ?
Kaos : En 2004.
Sir : 2004,
dans des lieux désaffectés.
Où as-tu peint la première fois ? Et où as-tu posé
ton premier tag ?
Kaos : Dans une
usine désaffectée.
Sir : La
première peinture dans une usine de blé abandonnée. Le tout premier tag dans un
stade.
Peux-tu nous raconter ton histoire à partir du moment où
tu as commencé à peindre ?
Sir : Je n’ai
jamais graffé hors des friches. Je cherche plutôt à montrer mes
« pochproduction »s. Mais on y retrouve l’influence graffiti. Je
devrais le faire plus apparaître d’ailleurs.
As-tu peint des métros ou des trains en France ?
Sir : Une Mob.
Où avez-vous peint dernièrement ?
Peux-tu nous parler de ton premier crew et de son
histoire ? Quelle est la composition de celui-ci ?
Sir : Je n’ai
jamais peint en crew. Avec Kaos ou seul, sinon j’embarquais des potes
qu’avaient jamais tagués.
Aujourdhui, le No Rules corp représente aussi des djs et
vj/vidéomaker avec qui nous avons des projets. Ensemble, nous mêlons le
graffiti au multimédia, comme lors d’une fresque animée à Feyzin.
Est-ce que tu vis du graffiti art ?
Kaos :
Non !
Sir : Je viens
de faire une pause dans mon boulot. À voir…
Photographies // Batist et No Rules Corp